La réduction des déchets est un besoin pressant de notre société de consommation. Et même les coûts élevés liés aux déchets et la pollution produite par les opérations d’élimination et de valorisation l’exigent. Chaque année, nous contribuons à la collecte séparée de déchets organiques et aussi des déchets biodégradables ; tels que le bois, le papier et les textiles. Cette grande quantité de déchets pourrait être réduite si chacun de nous transformait seul le compost en engrais naturel, au lieu de l’envoyer à une collecte séparée. Un choix respectueux de l’environnement s’impose. Cela conduirait également à une moindre utilisation d’engrais chimiques.
Ceci dit, nous vous ferons découvrir dans la suite de cet article tous nos trucs et conseils pour faire du compost à la maison. Ainsi à partir d’aujourd’hui, le compostage à domicile n’aura plus de secrets pour vous! Alors si vous êtes prêts, commençons par faire une petite introduction au compost.
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Le compost : qu’est-ce que c’est et quels types de compost existe-t-il ?
Le compost est le résultat du processus de décomposition et d’humification des résidus de substances organiques ; tels que les feuilles de votre jardin, l’herbe coupée de la pelouse, etc… En fonction de la méthode de compostage que vous avez adoptée, vous obtiendrez un type de compost différent ; mais fondamentalement, ils peuvent être classés en 3 types : le compost frais, prêt et mature.
- Le compost frais (de 2 à 4 mois dans le cas du compostage avec le tas) est toujours en cours de traitement. Toujours riche en nutriments, il est excellent comme engrais et pour la croissance des plantes. Attention toutefois à l’appliquer directement sur les racines car ce compost est encore instable.
- Le compost prêt (de 5 à 8 mois), par contre, est stable, car le processus de décomposition ne produit plus de chaleur. En revanche, il est moins adapté à une utilisation comme engrais. Nous vous conseillons de l’utiliser dans les potagers ou les jardins comme engrais avant le semis ou le repiquage.
- Le compost mature (12/18 ou 24 mois) est globalement plus stable. Par conséquent, c’est le moins approprié comme engrais. Cependant, il est parfait en contact direct avec les racines ou les graines et comme terreau pour les plantes en pot ou même en cas de re-semis et d’épaississement des pelouses.
Voyons maintenant comment l’obtenir.
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Comment composter ?
Comme nous venons de le dire, le composte est le produit de la décomposition accélérée de substances organiques contrôlée par l’homme. Au nombre des composés entrant dans le processus, nous pouvons citer :
- Les restes de cuisine ;
- Les restes de légumes ;
- Le marc de café et de thé ;
- Les écorces de fruits ;
- Des coquilles d’œufs ;
- Les cendres de cheminées ;
- Tonte du gazon ;
- Feuilles sèches ;
- Fleurs fanées ;
- Restes de jardin, etc…
Le compostage à domicile est réalisable grâce à des composteurs spéciaux pas trop chers. Ceux à usage interne vont de 50 à 100 euros, les autres à usage externe vont de 200 à 300 euros ; ils sont tous équipées d’un contrôle de température et d’un mélangeur automatique.
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Les avantages du compost domestique
Le compostage à domicile offre un certain nombre d’avantages. Tout d’abord, il garantit un bon recyclage des déchets. Il permet d’évite la mise en décharge ou à l’incinérateur, réduisant ainsi les coûts d’élimination. À la fin de la procédure de compostage à domicile, vous obtenez un engrais organique naturel.
Celui-ci sera utilisable dans le potager, dans le jardin ou pour les plantes en pot à la place des engrais chimiques polluants. Vous économiserez ainsi de l’argent en limitant l’achat de terreaux, de substrats et d’engrais organiques. De cette même façon, vous réduisez la pollution atmosphérique produite par la combustion de ces déchets. Le compost, tel que l’engrais organique naturel, libère progressivement dans le sol les éléments indispensables au développement de la plante ; tels que l’azote, le phosphore, le potassium et les oligo-éléments.
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Qu’est ce qui peut devenir du compost et ce qui ne le peut pas ?
Toute personne souhaitant procéder au compostage à domicile doit tout d’abord faire attention à ce qu’il faut mettre dans le composteur. Les déchets de cuisine et de jardin énumérés ci-dessus ; ainsi que d’autres matériaux biodégradables, conviennent parfaitement. Il s’agit notamment du papier non traité, du carton, de la sciure de bois et des copeaux de bois non traité.
Avec le plus grand soin, les restes de nourriture d’origine animale et les aliments cuits en petites quantités peuvent également être ajoutés. Cependant, la même mise en garde s’appliquer pour les feuilles des plantes résistantes à la dégradation (magnolia, hêtre, châtaignier, aiguilles de conifères, etc.).
Alors comment faire du compostage en tas ?
Ici nous parlerons des différentes formes de compostage à domicile. Le plus répandu est certainement celui en tas. Il faudra ici choisir des endroits praticables toute l’année, irrigables et à l’ombre des arbres qui perdent leurs feuilles en hiver. En hiver, nous devons permettre le rayonnement solaire, tandis qu’en été, la lumière du soleil doit être atténuée. Placez du bois haché sous le tas (10-15 cm) est une autre bonne pratique pour éviter la formation de boue pendant les mois d’hiver.
La hauteur minimale du tas de votre compostage à domicile doit être de 50 à 60 cm afin de retenir la chaleur et d’assurer l’activité microbienne. Cependant vous ne devez pas dépasser 1,3-1,5 mètres, sinon le matériau risque de se tasser sous son poids.
La meilleure forme de compostage à domicile en été est la forme trapézoïdale. Il permet d’absorber adéquatement les pluies et de remplacer l’eau évaporée. En hiver, au contraire, il est bon d’utiliser le triangulaire, pour éviter une accumulation excessive de pluie à l’intérieur du tas ; et ceci compte tenu de la faible évaporation.
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Les secrets pour faire du bon compost à domicile
Le secret du succès du compostage à domicile réside dans le bon mélange des déchets. Cette activité est essentielle pour permettre la bonne activité des microorganismes ; et aussi éviter l’apparition de phénomènes de putréfaction, avec pour conséquence des mauvaises odeurs qui en ressort.
En pratique, il est nécessaire d’effectuer une stratification correcte, en alternant les déchets les plus humides et azotés (herbe coupée et résidus de cuisine) ; et tout ceci avec les plus secs et carbonés (brindilles déchiquetées, carton cassé, copeaux de bois, feuilles sèches, paille etc.).
Toutes ces choses garantissent une bonne porosité et un apport correct en oxygène au tas. La teneur initiale en eau doit être comprise entre 45 et 65%. Cependant, en ce qui concerne le bon rapport azote-carbone ; il est bon de savoir que pour chaque gramme du premier, 20 ou 30 du second sont nécessaires.
Pour assurer une bonne alimentation en humidité ; la pile peut être recouverte pendant les périodes de pluie avec des matériaux tels que des feuilles «non-tissé». Ou jute des couches de feuilles et de paille de 5 à 10 cm. De cette façon, vous pourrez retenir l’eau sans compromettre la circulation de l’air. La couverture peut également aider à protéger contre le séchage excessif pendant les mois d’été.
Un autre aspect à ne pas sous-estimer pour le succès du compostage à domicile est alors bonne oxygénation. Il est essentiel pour les bactéries qui se biodégradent dans des conditions aérobies. Pour un échange d’air correct, il est donc nécessaire de ne pas comprimer le matériau du tas ; et de le retourner périodiquement à la fourchette, (une opération à répéter fréquemment si le tas n’est pas très poreux).
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Comment faire de l’engrais de compost ?
Une alternative au tas peut être le fumier. Il consiste en un trou creusé dans le sol où sont stockés les déchets organiques. Dans ce cas, cependant, des problèmes peuvent être rencontrés en raison de la tendance à accumuler trop d’eau ; en particulier dans le cas d’un substrat imperméable. Un autre problème typique est l’échange insuffisant d’oxygène avec l’extérieur par les matériaux déposés sur le fond.
Ceux qui choisissent ce système devront donc prendre quelques précautions. Il s’agit notamment de l’insertion de tuyaux de drainage, d’une couche de gravier ou d’une palette sous la matière organique stockée dans le trou. Les mêmes palettes peuvent également être utilisées pour séparer les déchets de la paroi du trou, afin de garantir un bon échange d’air.
Comment composter avec un composteur ?
Comme on peut le deviner, le tas est particulièrement adapté à ceux qui vivent dans des maisons avec de grands jardins ; et qui produisent de grandes quantités de brindilles et de déchets verts. En revanche, les composteurs en plastique, en bois ou en treillis sont plus utiles pour les citoyens qui disposent de jardins de petite et moyenne taille ; qui génèrent moins de résidus.
Ce sont des conteneurs de volumes variables (de 200 à 1000 litres), avec différents types d’ouvertures. Leur utilisation permet de limiter l’impact visuel des matériaux en décomposition ; assurant leur assainissement et d’être moins affectés par les conditions atmosphériques. Cependant, vous pouvez rencontrer des difficultés pour retourner le matériau s’il ne peut pas être ouvert d’un côté. Si vous avez l’intention d’acheter un composteur en plastique, préférez ceux qui ont des systèmes qui favorisent la circulation de l’air dans les parois internes.
Mais comment fonctionne un composteur?
Le fonctionnement de ces outils est très simple. Après avoir prévu la collecte séparée, il suffit d’insérer une couche de brindilles grossières à sa base ; puis d’ajouter en alternance des couches d’azote et de déchets carbonés. Après 3 à 4 mois, les déchets végétaux doivent être retournés puis réinsérés dans le composteur.
Après une période de 5 à 6 mois, la partie inférieure des déchets, de couleur brune et semblable à l’humus du sous-bois, aura produit un compost homogène et déjà disponible à l’usage. Cette fraction doit ensuite être tamisée et laissée sécher au soleil pendant quelques jours. Les déchets de bois non encore transformés doivent au contraire être réintroduits dans composteur.
Bien entendu, l’utilisation de ces outils de bricolage implique la même adoption de bonnes pratiques que le cumul. Tout d’abord, il faut assurer un mélange correct grâce à l’alternance des couches d’azote et de carbone. Ensuite, il faut assurer une bonne circulation de l’air par l’insertion de grosses branches ; en plus du retournement du matériau une fois tous les 6 mois. Enfin, il est nécessaire de maintenir une humidité optimale (55-60%) ; ce qui favorise la reproduction des microorganismes aérobies. En général, le compost est prêt après environ 12 à 20 semaines en hiver et 10 à 15 semaines en été. L’achèvement de sa dégradation est évident à la fois par l’apparence et par l’odeur caractéristique.
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Comment fabriquer votre propre composteur ?
Il est également possible de construire soi-même son composteur. Il suffit d’acheter trois mètres de treillis galvanisé de 2,5 x 5 cm et d’un mètre de haut ; puis de construire un cylindre fixé en deux points avec du fil de fer ou des crochets en «S». Ce dernier doit être recouvert extérieurement d’un tissu de jute de 70 cm de hauteur, toujours fixé avec du fil de fer ou des crochets en «S» ; et enfin recouvert d’un tissu imperméable.
Votre compost peut être utilisé comme engrais pour les semis et le renforcement des pelouses dégradées ; comme substitut partiel voire total des sols tourbeux, comme engrais organique et comme nourriture végétale.
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