L’établissement d’un verger biologique ou non à haute densité en pleine nature est coûteux. Qu’il soit localisé dans les Hautes alpes, près des châteaux de la Loire, en Sologne, dans le Roussillon, en Alpes côte d’azur, dans le Luberon, dans le Finistère, dans les Pyrénées, en Haute Savoie, en Charente maritime, dans le Vercors dans la région d’Argentés sur mer ou de Saint Tropez, c’est important de le faire de la bonne façon, parce que vous n’avez qu’une seule chance. Une fois le verger établi au niveau de votre exploitation agricole, il est difficile et coûteux de corriger les problèmes du sol au cours des dernières années et au fil des saisons. Mais les propriétés du sol affectent la croissance des racines des arbres fruitiers et des différentes plantations.
Pour produire des rendements élevés de fruits de bonne qualité, les arbres ont besoin de beaucoup de racines nourricières dans le sol de surface pour pouvoir absorber beaucoup d’eau et de nutriments. Pour ce faire, le sol de surface doit être profond, mou, stable, bien structuré, bien drainé, fertile et frais en été. Le pH doit être compris entre 5,8 et 6,5.
Vous devez donc améliorer la fertilité et la structure du sol de surface et augmenter la profondeur du sol de surface s’il est peu profond dans votre verger. L’arboriculture est une véritable science avec de nombreux critères à respecter.
Voici six étapes pour préparer le sol
Faites analyser vos sols
Qu’il s’agisse d’un nouveau terrain ou d’un ancien verger, les arboriculteurs analysent le sol de surface pour voir si vous devez ajouter de la chaux, du gypse ou du phosphore, et à quelle profondeur.
Les méthodes de collecte, de préparation et de soumission des échantillons de sol varient selon les régions, les États et les pays. Ces méthodes sont décrites sur divers sites Web, alors suivez les méthodes qui vous conviennent.
Au fur et à mesure que vous échantillonnez le sol, vous verrez également la profondeur du sol en surface et s’il y a des couches dures qui empêchent l’eau, l’air et les racines de pénétrer dans les couches plus profondes. L’arrosage, ou plutôt l’irrigation est importante en en agriculture biologique ou intensive ainsi qu’en arboriculture.
La chaux sera nécessaire si le pH du sol est acide (5,7 ou moins). Le gypse sera nécessaire si le sol est dur en raison de la dispersion. Le phosphore sera nécessaire à moins que du superphosphate n’ait déjà été appliqué chaque année sur le sol et qu’une analyse du sol ne démontre qu’il y a une quantité adéquate de phosphore soluble disponible pour les jeunes arbustes.
Nivelez votre sol
Avant d’appliquer la chaux, le gypse et/ou le phosphore (si les résultats d’analyse du sol l’indiquent), niveler au laser le bloc pour s’assurer qu’il a une légère pente (p. ex. 1 sur 80) afin que l’excès d’eau s’écoule de la surface du sol. Cela permettra d’éviter l’engorgement de la surface du sol.
Préparation du sol
Certains sols de surface sont naturellement durs et denses, tandis que d’autres ont une semelle de charrue ou un plateau dur peu profond en raison d’une culture et d’une circulation excessives. Toutes ces couches dures doivent être brisées. Après l’épandage de chaux, de gypse et/ou de phosphore (si les analyses de sol l’indiquaient), labourez le sol dans les deux sens jusqu’à une profondeur de 30 à 40 cm environ. Veillez à ne pas mélanger un sous-sol lourd avec le sol de surface.
Après avoir labouré le sol, cultivez légèrement le sol de surface humide, mais bien drainé, pour former de petites mottes. Ne pas pulvériser le sol, ce qui se produirait si le sol était cultivé lorsqu’il était trop sec. C’est aussi le moment d’installer les conduites principales et secondaires d’un nouveau système d’irrigation.
La chaux et le phosphore sont peu solubles et se déplacent très lentement dans le sol, il faut donc les cultiver dans le sol de surface. Appliquer du calcaire agricole (carbonate de calcium) sur l’ensemble du bloc, mais appliquer le superphosphate le long des futures lignes de plantation sur une largeur d’environ 1 à 2 mètres (1 à 2 m) et le mettre en rotation. Le phosphore est important pour la croissance des racines, et les arbres et arbustes bénéficieront du phosphore s’il est à proximité, c’est-à-dire s’il est mélangé au sol de surface.
Le gypse est modérément soluble et, s’il est appliqué à la surface du sol, il pourrait éventuellement être emporté jusqu’au sous-sol.
Pourquoi certains sols ont-ils besoin de chaux ?
Les racines nourricières dans le sol de surface ont besoin d’un sol mou, stable, bien drainé, avec un pH compris entre 5,8 et 6,5. Dans les sols acides (dont le pH est inférieur à 5,8), un excès d’aluminium et éventuellement de manganèse devient disponible et est directement toxique pour les racines. Les racines deviennent rabougries et incapables d’absorber suffisamment d’eau et de nutriments.
D’autres nutriments comme le calcium et le magnésium peuvent être présents dans le sol acide, mais ne sont plus disponibles pour les racines. Le phosphore et le soufre peuvent également être présents dans les sols acides, mais ils se combinent à l’aluminium pour former du phosphate d’aluminium et des composés de sulfate d’aluminium, qui ne peuvent être absorbés par les racines.
Pourquoi certains sols ont-ils besoin de gypse ?
Le gypse (sulfate de calcium) est parfois nécessaire pour ramollir les sols de surface et améliorer leur structure.
Dans le cas du gypse, le calcium soluble échange avec certains cations échangeables, comme le sodium et le magnésium. Le gypse le fait mieux que la chaux, car le gypse est plus soluble que la chaux. Le gypse n’affecte pas le pH du sol, mais la chaux oui.
Les cations (ions positifs) comme le sodium et le calcium existent dans le sol sous forme de cations échangeables (vaguement liés aux particules d’argile) ou de cations solubles (dissous dans l’eau du sol). Les cations solubles s’échangent souvent avec des cations échangeables dans le sol. Lorsque le sodium échangeable représente plus de 5 % du total des cations échangeables et qu’il y a de faibles concentrations de cations solubles, le sol est sodique et instable.
Les sols de surface sodiques sont très denses et durs, de sorte qu’il est très difficile pour les racines nourricières de pousser à travers eux.
Lorsque les sols sodiques sont mouillés, les particules d’argile se repoussent les unes les autres. D’abord les agrégats gonflent et diminuent la taille des pores. Lors d’un gonflement supplémentaire, de petits groupes de particules d’argile se séparent des agrégats plus gros et deviennent en suspension dans l’eau jusqu’à ce que les particules d’argile bloquent les petits pores. C’est ce qu’on appelle la dispersion du sol.
Nivelez le sol
La plupart des racines nourricières poussent dans le sol de surface, de sorte que lorsque le sol de surface est peu profond, ces racines sont fortement limitées. Peu de racines poussent dans le sol compacté en surface dans les voies de circulation entre les rangées d’arbres. Si le terrain est également plat, le sol peut facilement être gorgé d’eau dans des conditions humides.
Pour résoudre ces problèmes, utilisez une niveleuse pour enlever le sol de surface gaspillé dans les voies de circulation et montez le sol de surface avant de planter les arbres. Cela augmente le volume de sol de surface que les racines peuvent explorer, et les lits en pente permettent également à l’eau de pluie excédentaire de s’écouler. Le drainage de surface est aussi important que l’irrigation dans les climats humides.
Semez du ray-grass ou laisser les mauvaises herbes
Vous devez semer cela entre les arbres fruitiers. Cette étape doit être effectuée au début de l’automne pour s’assurer que le ray-grass ou les mauvaises herbes s’établissent avant l’arrivée de l’hiver. Utiliser l’eau d’irrigation pour faire germer et établir le ray-grass ou les mauvaises herbes.
Le ray-grass ou les mauvaises herbes sont nécessaires pour garder le sol couvert afin d’éviter l’impact de fortes pluies, éviter la formation de croûtes imperméables et pour stabiliser le sol.
Tuez le ray-grass ou les mauvaises herbes au printemps, parce qu’ils sont en compétition avec les arbres pour l’eau et les nutriments pendant la saison de croissance. Les racines mortes du ray-grass ou des mauvaises herbes ont fait leur travail en améliorant la structure du sol.
La mise en place de votre verger
Vous avez maintenant préparé votre terrain: il est disponible pour planter tous vos arbustes et arbres fruitiers. Vous avez l’embarras du choix en ce qui concerne la plantation des arbres fruitiers: pommiers, poiriers (poires williams), cerisiers, pruniers, pêchers, figuiers, abricotiers. Mais aussi, vous pouvez envisager la plantation de fruits rouges, comme les framboisiers. Les variétés de fruits sont nombreuses et il est important de diversifier pour favoriser la pollinisation dans votre verger.
Vous pouvez organiser leur disposition en fonction des fruits et légumes de saison, pour regrouper les cueillettes des fruits frais, afin d’optimiser vos déplacements. Il sera plus facile de faire la cueillette dans des petits paniers des pommes, des poires, des cerises ou petits fruits…. s’ils sont regroupés.
Vous pourrez ensuite savourez vos fruits frais comme tel, ou encore faire des confitures, gelées ou des jus de fruits pour varier les plaisirs. Le jardinage est une activité parfaitement saine pour votre santé. Vous pouvez en plus de travailler dans votre verger, installer un petit salon de jardin pour profiter de cette pleine nature. Tous les fruits récoltés, il vous restera la taille des arbres à effectuer en temps voulu en fonction de chaque espèce.
Pour toutes autre information sur le jardin, n’hésitez pas à consultez notre rubrique « jardin« .
Conclusion
Créer un verger sera un véritable travail mais surtout un vrai plaisir de s’en occuper. Vous pouvez une fois votre verger terminé, développer une activité de village vacances, pour organiser des vacances avec des hébergements insolites ou encore organiser un camping à la ferme, un gîte et chambre d’hôtes, des résidences de tourisme ou encore des auberges de jeunesse. Certains villages de france sont connus pour attirer les randonneurs, camping cars ou encore pour des vacances en famille. La création d’un grand gîte peut-être une source de revenus supplémentaire à votre production fruitière. La vente de produits frais et produits locaux (fromages, jus de pomme…) sur place est une solution souvent proposée. C’est lors de la période de cueillette que vous pouvez avoir beaucoup de monde pour vous aider et donc des personnes à loger (internat). Un gîte d’étape sera une location de vacances parfaite. Une auberge de jeunesse en pension complète sera un bon séjour pour des vacances originales. Les différentes locations seront également une source de revenus supplémentaires. Pour les vacances, les locations saisonnières en demi-pension sont souvent appréciées par les vacanciers. De même qu’un logement insolite, comme des cabanes confortables, une roulotte, voire même un chalet si vous êtes en montagne. Les régions avec des vergers sont souvent une destination d’escapade facile pour des campeurs ou des vacanciers qui recherchent une table d’hôtes.
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